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Biographie d'Enzo Ferrari - En lutte jusqu'au dernier mètre...

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Confrontation avec de nouveaux adversaires

Le début des années 70, malgré le soutien économique de Fiat, est une époque difficile, en course, pour le fondateur de la firme de Maranello. Au championnat des sports-prototypes, porsche est le nouvel adversaire de Ferrari, tandis qu'en Formule 1 les bolides rouges doivent affronter de puissantes écuries, difficiles à battre.

Après avoir cédé son entreprise au constructeur turinois Fiat, Enzo Ferrari est confronté à une période difficile : Maranello est en effet en mauvaise posture, aussi bien en Formule 1 qu'au championnat des Sport-prototypes. Le Commendatore est à nouveau dans une passe délicate, qui risque de durement blesser son orgueil.
En 1968, le règlement du championnat des Constructeurs est modifié : les sports, fabri­quées en plus de vingt-cinq exemplaires et pos­sédant une cylindrée maximale de 5 l, et les prototypes, d'une cylindrée maximale de 3 l, peuvent désormais y participer. Cette année ­là, grâce à l'abandon de Ferrari et de Chapar­ral, le championnat s'est disputé entre les Ford GT40 et les Porsche 908, et c'est la firme alle­mande, étoile naissante du championnat des voitures de sport, qui a remporté la victoire. En 1969, Porsche présente sa dernière création, la 917. Cette grosse biplace avec un moteur de 4,5 l à 12 cylindres (qui dis­pose, dans sa première version, de 560 ch) dominera le cham­pionnat des Constructeurs jusqu'en 1972, année où Ferrari reprendra la victoire grâce à sa brillante 312 P/B à 12 cylindres de 3 l. Pendant trois ans, la 917 reste la voiture à battre et personne n'y parvient. Dans sa version 1970, la voiture allemande dis­pose d'un moteur 5 l de 600 ch, et sur les tracés rectilignes rapides du Mans, elle atteint une vitesse de 380 km/h ! C'est pour battre ce monstre que Ferrari met alors au point sa 512 LM, biplace de 5 l à 12 cylindres, des­tinée à faire ses débuts aux 24 Heures de Daytona de 1970. Mais les efforts déployés par Maranello ne donnent pas les résultats escomptés et après le duel Ford-Ferrari au Mans, il ne reste au Commendatore qu'à ruminer sa défaite. La réflexion est d'autant plus douloureuse que depuis toujours, le championnat des Sport-prototypes, comme les courses réservées aux biplaces, est la chasse gardée de Maranello : au cours des années 50 et 60, Ferrari a toujours dominé ce type d'épreuves.
La revanche de Maranello n'aura lieu qu'en 1972 lorsque la 312 P/B remportera une série impressionnante de victoires et rapportera le lauriers suprêmes à Enzo Ferrari.
Mais en ce début des années 70, la situation de Ferrari est aussi difficile en Formule 1 : après avoir obtenu la deuxième place au championnat des Constructeurs 1966, Ferrari connaît une période d'échecs. Le constructeur italien est quatrième en 1967 et en 1968, et cinquième en 1969. L'année suivante, en 1970, il est à nouveau deuxième, mais en 1973, il est sixième, avant d'être dixième (avec seulement hui points) en 1980 ! En 1971 et en 1972, il est quatrième. En 1969 et en 1973, pas un pilote Ferrari ne monte sur la première marche du podium en Formule 1, tandis qu'en 1968 et en 1972, l'écurie de Maranello doit se contenter d'une victoire en Grand Prix par an. Les maîtres de la Formule 1 sont à cette époque Lotus, Matra, Tyrrell et... Jackie Stewart. Lotus remporte, grâce à Graham Hill, le championnat des Pilotes 1968 et Matra (inscrit sous les couleurs de Tyrrell) est vainqueur en 1969, grâce à Ste­wart. En 1970, Lotus est à nouveau à l'honneur avec Rindt, qui devient Champion du monde à titre posthume, car il est décédé à Monza en septembre. Jackie Stewart est sacré en 1971, au volant d'une monoplace fabriquée par Tyrrell. En 1972, c'est Emerson Fittipaldi qui offre la victoire à Lotus, ­tandis qu'en 1973, Stewart est à nouveau vainqueur au Championnat du monde de Formule 1. Enfin, en 1974, le Brésilien Fittipaldi offre la victoire à McLaren.
Pendant toutes ces années, Ferrari doit se contenter des miettes du festin de la Formule 1. Mais, en 1975, les feux passent au vert et Maranello renoue avec la victoire grâce à l'arrivée d'un jeune Autrichien destiné à jouer un rôle important dans la renaissance du Cavallino. Mais il s'agit d'un autre chapitre de la longue et fascinante histoire d'Enzo Ferrari.

Suite (Deux pilotes dans la légende de la Scuderia)

 

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